Fanny Rezig
Jeudi 18 Février 2021
Altitude Cent
"Avec cette histoire moche et triste, j’ai créé quelque chose de joli. C’est ça qui me plaît."
Peux-tu te présenter ?
Je suis Fanny, je suis auteure photographe. Auteure dans le sens où mes projets racontent une histoire.
Quand as-tu commencé ton travail d’auteure-photographe?
Dès que j’ai commencé la photographie. Chaque histoire que je voulais raconter devenait un projet et la photo a été mon médium de prédilection car c’est ce que j’ai appris. Avant d’apprendre je n’avais pas de pratique artistique personnelle mais j’étais déjà sensible à ce milieu-là. C’est vraiment en commençant l’école Agnès Varda* que je me suis sentie alignée avec moi-même.
*École de photo à Bruxelles
À quel moment t'est venu ce déclic qui t’a amené à t’inscrire dans une école de photo ?
Avant j’habitais à Lyon, j’ai fait de longues études en anthropo-sociologie, puis j’ai bifurqué dans un Master « accompagnement et direction de projet artistique et culturel ». J‘ai travaillé quelques années dans le milieu culturel à Lyon et ça a été très décevant pour moi car j’avais le sentiment d’avoir fait toutes ces études pour au final ne pas mobiliser mes compétences. On me demandait de passer des coups de fil et d’envoyer des mails, ce qui n’était pas stimulant pour moi.
Après ça je suis partie un an toute seule en Australie où j’ai commencé à prendre des photos. J’ai rencontré quelqu’un qui m’a brisé le cœur et à ce moment j’ai eu envie de raconter l’histoire.
Image,
édition
et objet.
Kesadi
Lyon

Les murs comme cours de récré
L’artiste Kesadi est né est 1994.
Son père, graphiste-publicitaire, l’initie dès son plus jeune âge au monde artistique. Les premières esquisses de l’artiste voient alors le jour sur les pages de ses cahiers d’école. Très inspiré par la culture urbaine et Hip-Hop, il se tourne peu à peu vers le graffiti et réalise ses premiers tags à l’âge de 16 ans, entouré de ses amis d’enfance : Conue, Nova et Cena. Les murs de sa ville natale nourrissent son inspiration et deviennent son terrain de jeu.
L'art de l'accumulation
Au fil des années, sa personnalité artistique se forge et sa technique évolue. L’artiste ne se limite plus aux graffitis et développe un style qui ne le quittera plus : l’accumulation.
A travers ses toiles, il se livre peu à peu et aborde les sujets qui lui sont chers tels que la surconsommation, la crise climatique, la pollution ou encore le concept complexe du bonheur des Hommes.